Find publications (beta)
The Vita sancti Samsonis was written by Baudri de Bourgueil in the first third of the XIIth century, when he was the archibishop of Dol. According to the own introduction of the author, it has been regarded for a long time as a stylistic rewriting without any major interest. However a comparison between the Vita by Baudri and his source, a carolingian text, a closer examination of the way it was written show that this formal and stylistic rewritten work hides deep thought on hagiographic texts function and aims.
Baudri de Bourgueil a composé la Vita sancti Sansonis dans le premier tiers du XIIe siècle, alors qu’il était archevêque de Dol. Ce texte a longtemps été considéré, sur la foi des déclarations préliminaires de l’auteur, comme un remaniement stylistique dénué d’intérêt autre que littéraire. La comparaison entre la Vita de Baudri et sa source, une Vita carolingienne, et l’examen attentif des modalités de réécriture révèlent cependant que ces prétentions de réfection purement formelle et stylistique masquent une véritable réflexion sur la nature et la finalité du texte hagiographique. Comme Baudri se fait ici l’hagiographe de celui qui passe pour être le fondateur de la métropole et qui en fut le premier archevêque, il est permis de penser que ses préoccupations esthétiques, morales et religieuses ne sont pas seules à donner du sens à sa version de la Vita sancti Sansonis.
Les rapports entre le chroniqueur Guillaume le Breton (vers 1166-1226) et la littérature hagiographique de son pays natal sont sans doute plus étroits que ne l'ont supposé jusqu'ici les éditeurs et commentateurs de son œuvre. Ainsi a-t-il été non seulement le témoin probable et l'inspirateur possible d'un épisode rapporté par l'hagiographe de saint Hervé - mais peut-être faut-il également reconnaître en lui l'auteur (vers 1198) du texte aujourd'hui connu sous la désignation de Vita Goeznouei et qui constituerait donc l'un de ses premiers essais historiques.
The connections between the chronicler Guillaume le Breton and his country's hagiographic literature are probably more close than his publishers' and annotators' work have supposed until now. Guillaume has been not only the likely witness and the possible person who inspired an episod[e] reported by saint Hervé's biographer; he also may be acknowleged as the author of the Vita Goeznouei which would frame one of his first historic essays.
This user interface is work in progress.